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Les sculpteurs de Montagne

 

 

Les sculpteurs de Montagne

« Bancels, traversiers, … ainsi dénomme-t-on les terrasses cévenoles.
Véritable sculpteur du paysage, le cévenol a fait , de ses mains, le plat dans la pente pour cultiver vignes, oliviers, chataigniers, muriers, …Regardez bien ,vers St André de Majencoules, on y fait encore de l’oignon et du coté du col de l’Asclié, des moutons pâturent sur plusieurs niveaux 

L’aménagement de l’espace ne s’est pas limité seulement aux terrasses. De nombreux aménagements hydrauliques ont été construits car l’eau, en Cévennes, est aussi précieuse que dévastatrice

De nos jours, ceux qui habitent ici continuent d’entretenir l’espace et braver chaque pluie torrentielle. Il s’agit encore et encore de reconstruire les murets et de remonter la terre pour que demain les montagnes cévenoles resplendissent comme aujourd’hui »

Les chemins de Régordane – 152km

Les chemins de Régordane – 152km

« Un chemin qui fut une véritable autoroute Celte ! Elle reliait Nîmes à Gergovie ( aujourd’hui Clermont-Ferrand ) et fut tellement empruntée que les roues des chariots on par endroit, laissé des ornières profondes de 40 cm dans la pierre (notamment dans les descentes où seul le moyen de freiner les chariots était de “mettre des bâton dans les roues “ )

L’axe Nord-Sud de la vallée du Rhône n’à pris son essor qu’au XIV -ème siècle alors que le port de St Gilles était en déclin au profit de Marseille. Ainsi des villages très animés, voir réputés pour leurs auberges et foires, comme Vielvic, virent passer de moins en moins de charrois, pèlerins et marchands, la création du chemin de fer faisant disparaître à jamais les derniers convois de muletiers

L’autoroute Régordane n’existe pas aujourd’hui , c’est peut-être une chance ,profitez des petites routes et rendez-vous au fêtes médiévales de Génolhac et Villefort »

Sur la trace des Huguenots – 242km

Sur la trace des Huguenots – 242km

« Après avoir suivi le Gardon de Mialet, traversé la Vallée Française, on grimpe au plan de Fontmort. La vue à cet endroit est saisissante. Au premier plan des vallées cévenoles monte la rumeur sourde de milliers de voix. Celles des Huguenots qui, durant un siècle (période du Désert de 1685 à 1789) , ont bravé l’intolérance et le despotisme. C’est ainsi que les Cévennes ont été le théâtre d’une âpre résistance que retrace le musée du Désert

Cette terre de foi et de clandestinité a laissé dans l’esprit des protestants d’aujourd’hui une trace indélébile. Chaque année, à la fin de l’été , a lieu l’Assemblé du Désert, à Mialet. Durant toute une journée, se réunissent familles et individus pour partager une foi protestante toujours très présente

Ici, un cyprès isolé signifie l’existence d’un cimetière familial, là, une grotte rencontrée au détour d’un sentier témoigne des réunions clandestines »

En suivant Pierres et Eau – 218km

En suivant Pierres et Eau – 218km

« Près de Chasseradès, Gargantua, l’hercule dès gaulois, un pied sur le moure de la Gardille, l’autre sur le Goulet, boit l’eau du Chassezac. Le pays des sources cévenoles vous invite à vivre la légende avec lui. Au pied Mont Lozère le Lot, l’Altier et le Chassezac y prennent naissance

Ici, l’eau est source de vie et la dompter demande une rigoureuse expérience
Le Cévenol a su habilement conjuguer pierre et eau. La riche géologie qui façonne ce pays a permis de construire
ponts, fontaines, lavoirs, ”levade”(petit barrage), béals (canaux d’irrigation)…

Chaude ou froide , elle offre ses services en de multiples aménagements, de l’agriculture aux soins thérapeutiques, de la transformation en énergie aux loisirs sportifs et de détente. Avec ses 165 hectares, le lac de Villefort est l’un des plus imposants ouvrages de cette région, on y pratique la baignade, la voile et la pêche »

Des arbres et hommes

Des arbres et hommes

« Ce qui frappe en premier lieu lorsque l’on traverse les Cévennes, c’est la diversité des essences d’arbres : chêne, châtaignier, pin maritime, hêtre, épicéa, sapins, …
Il existe plusieurs raisons a cette multiplicité. L’altitude, l’exposition et l’homme qui n’y est pas non plus étranger

L’extension de la châtaigneraie (à partir du Moyen-Age) et l’introduction du pin maritime ( pour les besoins miniers au XIX -ème siècle) sont ses actions les plus représentatives
Après le déboisement intensif qui commença au XVIIIe siècle et d’innombrables crues plus intenses les unes que les autres, la situation était telle qu’une reforestation devint urgente.

C’est à partir de 1875, sous l’impulsion de G. Fabre, que près 68 millions d’arbres vont être plantés sur l’Aigoual par l’Administration des Eaux et Forêts
G. Fabre fut aussi l’un des instigateurs de l’observatoire météorologique ainsi que l’arborétums. Le premier verra le jour en 1902, une dizaine suivront mais seulement 2 subsistent à ce jour (l’Hort de Dieu et la Foux)

Il est important de connaître ces lieux de nature dont la splendeur est trop souvent la proie du feu . De nos jours, des initiatives( entretient, protection, ouverture au public,…) s’organisent autour des … »

La route des Magnans – 130km

La route des Magnans – 130km

« Prenez un mûrier ; puis un ver qui se nourrit exclusivement des feuilles de cet arbres ; laisser au ver le soin de se construire un cocon ; recueillez ce dernier avant la métamorphose ; vous pouvez dès à présent fabriquer de la soie 

C’est dans la région d’Anduze qu’on trouve les premières exploitation séricicoles qui remontent au XIII -ème siècle.
Après un essor extraordinaire jusqu’au XIX -ème siècle, c’est le déclin de la soie cévenole, notamment dû à l’invention des soies artificielles

Depuis quelque années la sériciculture en France et plus particulièrement en Cévennes trouve un nouvel essor. Ainsi, l’atelier de Gréfeuilhe près de Monoblet peut assurer depuis l’étouffage de la chrysalide jusqu’au tissage de la soie. Des milliers de pieds de mûriers sont replantés sur les terrasses cévenoles…L’arbre d’or y retrouver a-t-il sa place ?
Saviez-vous qu’un cocon peut donner jusqu’à 1500 m de fil de soie ? « 

Circuit du Mont Aigoual – 118 km

Circuit du Mont Aigoual – 118 km

Pour avoir un bel aperçu de ces belles Cévennes Méridionales
Paysages splendides, pause littéraire avec André Chanson, petites randonnées autour du lac des Pises et sur les hauteurs, visite du site Naturel de Bramabiau et du Musée de la Météo à l’observatoire du Mont Aigoual

Merci Google Maps

Nous remercions également l’un de nos institutionnel (le département du Gard) qui, il y a de nombreuses années, avait confectionné cartes et textes (extraits ici) traduits en plusieurs langues. Nous en avons quelques précieux exemplaires à votre disposition à l’accueil en espérant qu’un jour, il les ressortent de leurs cartons pour vous en offrir à nouveau de belle impressions

Merci Google Maps
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